18 février 2009
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12:00
Michel Maffesoli*, professeur à la Sorbonne a publié un article très intéressant dans le journal « La Tribune ».
En voici deux extraits, plein d'espoir pour l'humanité...
« (...) La crise est dans nos têtes, pas forcément d'une manière consciente. Mais d'une manière prégnante, un autre imaginaire se met en place. C'est d'abord dans les mentalités que s'opèrent les grandes transformations, que surgit un autre paradigme, que s'élabore une autre façon d'être-ensemble. Avec l'esthétisation de l'existence, avec l'art se capillarisant dans la vie quotidienne, l'accent est remis sur le qualitatif et le refus du saccage productiviste. Au sérieux du productivisme moderne se substitue un ludique ambiant. (...) »
« (...) L'ambiance créatrice caractérise, osons le mot, la postmodernité. Ce n'est pas la première fois que la création est le moteur principal de la culture : “Quattrocento", Florence la belle, Vienne fin de siècle, XVIIe siècle français... Pourquoi ne pas admettre qu'un tel idéal de créativité meut en profondeur l'imaginaire social. Après l'usure de l'usage, on verrait revenir le non-nécessaire, le désir du superflu. On retrouverait le sens de l'inutile, l'importance, en son sens fort, du spirituel. L'irrépressible prégnance du luxe qui est, étymologiquement, non fonctionnel. En ce qu'il traduit la "luxation" d'un corps social rechignant à la totale marchandisation du monde. (...) »
*Michel Maffesoli vient de publier le livre « Apocalypse » (CNRS Editions, 2009).
Source : http://necronomie.blogsmarketing.adetem.org
Merci JP ;-)
En voici deux extraits, plein d'espoir pour l'humanité...
« (...) La crise est dans nos têtes, pas forcément d'une manière consciente. Mais d'une manière prégnante, un autre imaginaire se met en place. C'est d'abord dans les mentalités que s'opèrent les grandes transformations, que surgit un autre paradigme, que s'élabore une autre façon d'être-ensemble. Avec l'esthétisation de l'existence, avec l'art se capillarisant dans la vie quotidienne, l'accent est remis sur le qualitatif et le refus du saccage productiviste. Au sérieux du productivisme moderne se substitue un ludique ambiant. (...) »
« (...) L'ambiance créatrice caractérise, osons le mot, la postmodernité. Ce n'est pas la première fois que la création est le moteur principal de la culture : “Quattrocento", Florence la belle, Vienne fin de siècle, XVIIe siècle français... Pourquoi ne pas admettre qu'un tel idéal de créativité meut en profondeur l'imaginaire social. Après l'usure de l'usage, on verrait revenir le non-nécessaire, le désir du superflu. On retrouverait le sens de l'inutile, l'importance, en son sens fort, du spirituel. L'irrépressible prégnance du luxe qui est, étymologiquement, non fonctionnel. En ce qu'il traduit la "luxation" d'un corps social rechignant à la totale marchandisation du monde. (...) »
*Michel Maffesoli vient de publier le livre « Apocalypse » (CNRS Editions, 2009).
Source : http://necronomie.blogsmarketing.adetem.org
Merci JP ;-)