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  • : Graphic Soul : Le blog de Pascal Quehen dédié à la création sous toutes ses formes.
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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 15:10

Dimanche 13 novembre, journée de la gentillesse à l'initiative du magazine Psychologies... il était temps de remettre ce mot du côté des qualités...

Reprise du texte paru sur le site Psychologies.com

Finissons-en avec l’ère du chacun pour soi et du « tout à l’ego ». Arrêtons avec le culte de la performance en solitaire et des battants sans états d’âme. Dans un monde en crise, il est urgent de mettre un peu de douceur et de respect dans nos relations. Et pas seulement avec nos proches. Au travail, dans la rue, partout et avec tous : quand le présent est troublé et l’avenir incertain, il est indispensable de développer un esprit d’écoute, d’entraide et de solidarité.
C’est le seul moyen de lutter contre une tendance, toute naturelle dans une telle situation, à la méfiance, à la peur et au repli sur soi. Reprendre pleinement conscience de ce qui nous relie les uns aux autres afin d’y puiser sa force : cela devient une question de survie. Bref, devenons gentils ! Restée longtemps du côté des – trop – bons sentiments, jugée douteuse parce que trop douce dans un monde de brutes, cette notion de gentillesse cache, en réalité, des vertus profondes, exigeantes et enrichissantes. Pour peu qu’elle soit vécue avec authenticité, oubliez sa rime facile avec faiblesse : la gentillesse est, au contraire, le courage des temps modernes. Et la clé pour mieux vivre ensemble.

Pour aller plus loin sur la gentillesse au travail, une interview parue sur le site Le Télégramme.com
et un livre-éloge de la gentillesse : “L'art de la gentillesse” de Piero Ferrucci (Ed. Robert Laffond, 2004
)


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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 13:48

Lu dans « Vers une société sobre et désirable » sous la direction de Dominique Bourg et Alain Papaux (PUF 2010), une compilation de contributions de divers auteurs à la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

« Les dix millions de milliards de fourmis représentent sur terre une masse plusieurs fois supérieure à celle des humains. Chaque jour, elles mangent des millions de tonnes de matière organique, champignons, feuilles, sève, insectes, charognes, aménagent des kilomètres de routes et déplacent des tonnes de matériaux. Elles se reproduisent à des allures fulgurantes et les douze mille espèces de fourmis ont envahi toute la surface de la terre. Cette profusion, au contraire de celle des humains, se fait sans destruction de biotopes ni d'espèces, et sans déchet qui ne soit immédiatement utile à d'autres, sans gaspillage. Les fourmis nous montrent l'exemple d'une économie stationnaire, sobre, généreuse et dynamique, qui s'adapte à toutes les situations et produit une abondance de biens et de services, sans croissance globale. »
Philippe Roch

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 20:53

 « Faire la guerre à une révolte est aussi inapproprié et lent que de manger la soupe au couteau »
Lawrence d'Arabie (1888-1935)


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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 10:40

“Ce Soir Ou Jamais”, l'émission finement animée par Frédéric Taddeï, est (pour moi) la meilleure (et de loin) du PAF, tous genres confondus : on y entend presque toujours des choses intelligentes et/ou drôles et parfois même des déclarations incroyables, tel le philosophe Alain Badiou le 20 mai dernier qui confiait « ... qu'une dose d'anarchie dans le monde actuel ne serait pas mal venue... »... chiche !
Le 31 mai, Frédéric Taddeï a reçu en excluvisité un des plus grands penseurs de notre temps, l'américain Noam Chomsky qui n'était pas venu en France depuis 25 ans : un entretien passionnant que vous pouvez suivre ci-dessous si vous vous êtes couché tôt ce soir-là ;-)


 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 18:21

« Quand un système n'est pas capable de traiter ses problèmes vitaux, soit il se désintègre, soit il produit un métasystème plus riche, capable de les traiter : il se métamorphose. »

Edgar Morin

 

Il y a quelques mois, le philosophe et sociologue Edgar Morin nous proposait de poétiser la vie, de participer à la métamorphose du monde. C'est précisément de cette métamorphose nécessaire, vitale, dont il nous parle dans “la voie” qu'il offre à tous les internautes. Merci à lui et à Georges Hervé qui l'a aidé sur ce projet.

 

Vous trouverez le texte intégral ici... mais je ne résiste pas à vous en présenter un extrait :

 

« (...) Mais il existe déjà, sur tous continents, en toutes nations, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle,  ou éthique, ou de la réforme de vie. Mais leur dispersion est inouïe. (Tout ce qui devrait être relié est séparé, compartimenté, dispersé). Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n’en prend connaissance. Mais elles sont le vivier du futur. Le salut commencera par la base. Il s’agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer  en une pluralité de chemins  réformateurs.  En chacun et en tous, il s’agit de relier, améliorer, stimuler. Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la Voie nouvelle, laquelle altérerait et décomposerait la voie que nous suivons, et nous mènerait vers l’encore invisible et inconcevable Métamorphose. »

 

« La grande Voie n’a pas de porte. Des milliers de routes y débouchent »
Proverbe zen


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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 12:26


Un livre, un film : “La stratégie du choc” de Naomi Klein, ou la montée d'un capitalisme du désastre aux éditions L'Acte Sud et en documentaire (polémique) dans quelques cinémas...

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 16:14
Quelques belles phrases tirées du dernier livre d'Alain Badiou, lui aussi, en forme de dialogue (le livre, pas Badiou ;-), avec Nicolas Truong.
« Éloge de l'amour »*
donc !

« la conviction est largement répandue que chacun suit son intérêt. Alors l'amour est cette contre-épreuve. L'amour est cette confiance faite au hasard »

« Je pense que l'amour, c'est (...) n'importe quoi à partir du moment où il s'agit de vivre une épreuve du point de vue de la différence. (...) Je crois qu'il est essentiel de comprendre que la construction d'un monde à partir d'une différence est absolument autre chose que l'expérience de la différence. (...). L'expérience de la différence est centrale, car elle fonde l'éthique. (...). (L'amour) est une proposition existentielle : Construire un monde d'un point de vue décentré au regard de ma simple pulsion de survie ou de mon intérêt bien compris. (...) »

au boulot ;-)

* Flammarion / Café Voltaire

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 13:29
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes leurs institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toutes leurs possessions, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où ils se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leur parents ont conquise. »
Thomas Jefferson, 1802.



Chroniqueur visionnaire de la crise depuis 2005 à travers son blog nécronomie.org, Jean-Pierre Crépin vient d'écrire un livre sous forme de correspondance avec le philosophe moine-guerrier corse Charles Antoni.
“Crise et mutation” dont je n'avais lu que quelques “bonnes feuilles” (et les billets croustillants du blog sus-cité) au moment de l'interview, est un constat lucide de l'état de décomposition de notre civilisation mais aussi l'esquisse d'une attitude enfin à notre image. Homo erectus !
Vous pouvez vous le procurer chez l'éditeur (C'est mieux pour lui et les auteurs :-)
Maintenant, silence ! ça tourne...


A lire dans la foulée, histoire d'être moins démuni : “L'art de le guerre” de Sun Tzu
Vous pouvez trouver facilement ce texte fondamental en version libre de droits (traduit par le père Amiot) sur le web, mais je vous conseille vivement l'édition Champs/Flammarion trouvable d'occasion...


NECRONOMIE POUR MECHANTS “Spéculation 2010”

Spéculation 2010


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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 14:28
1 200 000 morts et 50 000 000 de blessés chaque année dans le Monde (dont 80% de piétons et surtout des enfants), des émissions qui tuent et empoisonnent, des guerres, du bruit, de la violence... l'automobile et tout ce qu'elle véhicule est une aberration et un des symboles soutenus de l'auto-destruction qui caractérise de plus en plus notre civilisation. Boris Vian aimait la vie, les mots et probablement l'homme même s'il savait à quel point il peut se nier. « Paris est dégueulasse » nous le prouve.
Merci à Carola

Paris est dégueulasse

« Il y a une jolie chanson de Francis Lemarque, L'Air de Paris, qui commence comme cela :
On ne saura jamais
Si c'est en plein jour
Ou si c'est la nuit que naquit
Dans l'île Saint-Louis
L'ange ou bien le démon
Qui n'a pas de nom
Et que l'on appelle aujourd'hui
L'air de Paris…

C'est une chanson que j'aime énormément, parce qu'elle n'a aucun rapport avec la réalité. On le sait très bien, où il naît, l'air de Paris. Il naît dans quelques millions de cylindres alimentés en carburants plus ou moins puants et il se répand dans les rues par le canal, si l'on ose dire, des tuyaux d'échappement de ces véhicules ridicules baptisés automobiles alors qu'ils sont bien incapables de se déplacer par leurs propres moyens (on n'en voudra pour preuve que l'éclosion des voitures-grues).

Cela paraît une évidence lorsque l'on considère les faits d'un œil quelque peu ouvert : la présence dans une ville de moteurs à essence ou gas-oil qui consomment tout l'oxygène et laissent à l'habitant le bénéfice de leurs gaz d'échappement est un défi au bon sens, à l'hygiène, et même, chose plus grave, à la notion de ville.

Si des gens se groupent en cité, c'est apparemment pour en tirer avantage : sécurité, commodité, etc. Est-ce pour cela qu'il faut assortir ces avantages d'inconvénients tels que le manque d'air, la promiscuité, l'étroitesse des logements, la disparition des espaces verts ?

Réglons au passage le cas de ces derniers et allons-y de quelques mesures utiles. Les crétins assortis qui discutent au Parlement de la meilleure façon de piller la France ont autre chose à faire que de s'occuper des gens ; c'est l'argent et les privilèges qui les intéressent. Notre seule consolation, c'est qu'ils sont asphyxiés comme les autres — mais nous nous en passerions volontiers : ce qui intéresse, ce n'est pas ce bonheur de « tout le monde » qu'on nous fabrique à coups de guerres et de déclarations ronflantes, mais le bonheur de chacun qui se fait avec du travail, des maisons, du soleil, de l'herbe, des fleurs et du confort.

Solutions constructives :

1er projet de loi : interdiction dans Paris et dans toute ville de plus de 5 000 habitants d'utiliser des véhicules à moteur autre qu'électrique ou à air comprimé, et en général, tous véhicules produisant des émanations non respirables en tout ou partie.

2e projet de loi : obligation de conserver dans une ville au moins vingt mètres carrés d'espaces verts par personne. On entend par espaces verts des herbages, des taillis, des buissons, des massifs d'arbres, etc. Mais on ne considérera pas une voie de circulation bordée d'arbres comme un espace vert.

Voilà déjà deux bons petits projets de loi pour commencer.

Avantages et corollaires divers : Report à la périphérie ou au sous-sol de tous garages destinés à abriter les véhicules à essence ou gas-oil. Développement de la construction électrique. Aucun ralentissement de la construction automobile qui se réoriente vers l'électricité ou l'air comprimé. Du cuivre à trouver, soit ; ou de l'alu : c'est encore de l'électricité, il y a un certain nombre de projets genre estuaire de la Rance qui ne demandent qu'à voir le jour.

Développement d'une énergie autonome. Désinfection de Paris. Etc. Etc.

Création de véhicules urbains individuels qu'un ingénieur inventeur a déjà proposés. Quant aux espaces verts, inutile d'insister. Les quelques mètres carrés de terre crasseuse mêlée de caca de chiens où sont obligés de jouer les malheureux gosses de Paris sont un scandale permanent.

En marge de ces espaces, peut-on constater, au passage, le manque de fantaisie (et de générosité) des joyeux milliardaires dont vous entretient la chronique mondaine ?

Que font-ils pour frapper d'admiration les foules ? Ils organisent un bal vénitien, créent un théâtre privé, etc. etc. Trésors d'imagination que ceux qu'ils dépensent de la sorte !

Mais on rêve toujours de milliardaires gais, et on doit avoir tort. Ces pauvres gens improductifs ne savent comment défrayer la chronique. Il y a pourtant des moyens bien simples…

Comme on aimerait celui qui, désinvolte, s'achèterait un lopin de buildings avenue de l'Opéra, les foutrait par terre, et se ferait un gentil petit jardin où il pourrait biner ses plates-bandes, arroser ses pois de senteur et cueillir ses dahlias en regardant passer les gens ?

Ça, ça serait du vrai luxe.

Et je vous assure que tout le monde parlerait de lui dans les journaux. En bien.

Mais certains n'ont pas encore compris que l'on devrait démolir la moitié de Paris pour que l'autre moitié puisse respirer. Ils préfèrent que tout le monde meure ensemble. Il n'y aurait pourtant que des avantages à prévoir, en Île-de-France, un centre scolaire de cinq cent mille places : ça dégagerait la zone bleue, on pourrait faire des parkings à la place des vieux lycées pourris, et, peu à peu, mettre au point l'application des lois qui figurent plus haut.

Nous sommes, naturellement, obligés de résumer, mais toutes objections que l'on pourrait nous faire ont déjà leur solution dûment confiée à nos petites cellules à mémoire. Déplorons, en manière de conclusion, l'inefficacité totale d'un article de ce genre, inefficacité due à ce que, bien qu'il soit parfaitement sincère, sérieux et sensé, on le prendra (quand on le lira) pour une fantaisie. Avertissons enfin celui qui serait tenté d'y voir l'œuvre d'un anarchiste communisant que le signataire se fout éperdument du régime sur lequel il vit pourvu que les hommes de ce régime soient intelligents (c'est-à-dire accordent à l'esprit scientifique la primauté sur l'esprit de blablabla). Évidemment, ce régime-là nous manque pour le quart d'heure… »

Boris Vian

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 09:37
Hakim Bey “TAZ”
« Hissez haut !

L'âme des pirates
Jamais ne mourra ! »

Il y a quelques jours, juste avant le G20, le centre de Pittsburgh/USA a été le théatre d'une guérilla urbaine organisée contre les symboles de la finance et des banques, comme les États-Unis n'en avaient plus connu depuis 10 ans*. Des milliers d'Altermondialistes de plusieurs mouvances dures ont adopté une stratégie de harcèlement, se retirant au moindre contact avec la police pour se regrouper en bon ordre dans un autre endroit pré-déterminé et recommencer ainsi toute la journée...
Ceci n'est pas sans rappeller certains aspects du concept des TAZ, ces zones temporaires autonomes (“Temporary Autonomous Zone”), développées dans le livre éponyme devenu culte d'Hakim Bey aka Peter Lamborn Wilson.
Reprise par bon nombre de mouvements contestataires
qui refusent ce monde dominé par l'argent et l'auto-destruction, cette stratégie créative, offensive mais pacifique, souvent artistique (performances, musique, poésie...) et festive, ressurgit plus de vingt ans après sa naissance, comme une réaction évidente à la folie ordinaire de nos sociétés.
Les trois vidéos suivantes de l'excellente émission Tracks diffusée par Arte, retrace une partie du cheminement de cette idée, à travers les interviews d'Hakim Bey, de ses sympathisants, de ses adversaires...
Ce film parle aussi des pirates dont on nous a appris à l'école qu'ils n'étaient qu'assassins sans foi ni loi. Or, Hakim Bey nous rappelle que leur système était bien plus démocratique que le notre : le capitaine ne touchait qu'une fois et demi, voire deux fois la solde d'un homme d'équipage et c'étaient les marins qui nommaient leur leader et décidaient de le destituer si celui-ci n'était pas à la hauteur. Très loin des rémunérations de certains “patrons” (jusqu'à 500 fois le salaire médian) et de l'impunité de leur nullité.

* A Seatle, des dizaines de milliers de gens “remontés” manifestèrent avec la même stratégie contre l'OMC qui imposait aux pays en voie de développement ses règles libérales... et injustes.

Vous pouvez lire TAZ, que l'auteur a souhaité libre de droits, traduit de l'américain au français par Christine Tréguier assistée de Peter Lamia et Aude Latarget à cette adresse

Merci à Jean-Pierre Crépin

 
 


« Généralement, celui qui occupe le terrain le premier est en position de force; celui qui arrive sur les lieux plus tard et se précipite au combat est déjà affaibli. »
Sun Tzu, L'Art de la guerre.


Video © Tracks / Arte
Photo © inconnu

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